dimanche 20 mars 2016

1ère Chronique : Génération Ouaie ( jeu de mots pourri bonsooooooir)

Generation Ouaie



Ceci est une introduction dans ma rhétorique incroyable, et ma tête qui s'est forcément prise un camion citerne.

Je suis poète à mes heures perdues, mais seulement pour inspirer un peu.

Et je mets des musiques de Naruto.

C'est la première d'une longue série.









Ici le texte original:






Salut, je m’appelle C, et j’ai 24 ans.
Je suis née en 1992 à la fin du XXéme siècle. Je fais partie de la dernière génération qui a vécu avec l’analogique et la monnaie française dans sa vie de tous les jours.
J’ai vécu dans un monde où on n’avait pas encore de GPS. Je me souviens même d’un cours en 6ème où on était partis se paumer en pleine forêt avec une carte et une boussole. Et on savait s’en servir.
On n’avait d’ailleurs pas de portable avant le collège, et encore… pas avant la troisième pour beaucoup. Les portables c’était nos petits nokia, et c’était juste pour appeler et envoyer des messages. Le meilleur c’était le snake. On adorait ce jeu.
On rentrait à la maison par nous-mêmes. Nos parents, ils n’avaient pas besoin de nos mettre des GPS dans nos sacs, nos fringues, nos bracelets. A l’époque on avait pas vraiment peur. Certains disent qu’on était inconscients. Je préfère me dire qu’on était plutôt insouciants. Car on ne voulait pas avoir peur, on voulait vivre. Les années 90 c’était la world music, les couleurs, l’ouverture sur le monde, l’arrivée de l’euro. La promesse d’un monde où on s’aimait plus, je crois. Où on se tenait la main.
Parce qu’on riait de tout. Parce qu’on découvrait plein de choses qu’on ne connaissait pas avant.
On s’ouvrait sur le monde. Et ça se voyait partout, même dans nos dessins animés. On avait des dessins animés du Japon, des Etats-Unis, des journées entières. On adorait ça. On regardait ensuite c’est pas Sorcier, histoire de faire croire à maman qu’on apprenait quelque chose.
on gagnait la coupe du monde 98, et on était noir, beur et blanc. On commençait à faire gaffe à notre planète, on recyclait à l’école, on nettoyait les parcs avec l’action nettoyons la nature. En clair, nous génération Y, on était nés dans un climat d’espoir.

Et puis quand j’ai eu 9 ans, y’a eu le 11 septembre. C’était quelque chose d’inédit. On n’avait pas vécu la chute du mur de Berlin, on était pas nés, on avait pas vécu Mai 68, c’était quand nos parents étaient nés. Nous, on a vécu la montée du terrorisme. Et on avait entre 5 et 10 ans quand les tours du Wall trade center sont tombées. C’était bizarre. Je me rappelle que j’avais demandé à mes parents, si c’était réel. Et quand mon père m’avait regardée, je savais que c’était pas une blague.
Et pourtant j’adorais ça les blagues. Tous les soirs je regardais les Guignols de l’info, qui se moquaient d’Oussama Ben Laden, et on rigolait. Et puis mon père nous avait fait découvrir, les nuls, les inconnus et pleins de types irrévérencieux qui nous faisait rire avec des trucs graves.

Mais étonnement, les choses graves après le 11 septembre se sont fait prendre sérieusement. Et on pouvait plus rire. Plus rire du racisme, plus rire de rien, et les choses sont devenues sombres.

Ou plutôt. On s’est tordus.

Internet a explosé, la télévision, les écrans sont devenus légion. La télé-réalité est devenue une norme. Je me rappelle de Loana dans la piscine, j’avais quoi… 12 ans ? C’était du jamais vu, du spectaculaire. Et puis on s’est mis à se juger les uns et les autres. A oublier de vivre ensemble et à creuser un fossé, quand lorsqu’on était nés, nos parents ne voulait pas ça. On s’est concentré sur la popularité, la quantité au-delà de la qualité, sur la sécurité. Car deux tours qui se cassent la gueule, les révélations comme l’affaire d’Outreau, ça avait traumatisé nos parents. Qui ne voulaient plus nous laisser la part de liberté qu’ils avaient eu quand ils étaient jeunes, et c’est normal.

Ils ont eu peur.

Mais maintenant, je regarde autour de moi, et je me souviens de ce qu’on a perdu. Je ne dis pas que c'était mieux avant, il y avait des choses merdiques, mais force est de constater que les gosses on leur demande de grandir trop vite, qu'on nous demande de sacrifier notre liberté au profit de la sécurité, qu'on nous a menti pleins et pleins de fois, en nous disant que les choses s'arrangeront quand c'est le contrai re qui s'est passé. On étouffe, on se ferme, et c'est mauvais.
On a perdu la chaleur, l’insouciance, l'ouverture à l'autre, ce qui est assez contradictoire alors que nos moyens de communications se sont multipliés. On est une génération qui s'occupe plus de notre recherche du bonheur parce qu’on a grandi dans un monde où on se rend compte que la merde peut tomber à n’importe quel moment. MAIS on nous bloque les portes on nous disant qu'on est juste des numéros sur des papier, des statistiques. Or la statistique right là, elle est dans la foutue rue, et elle en a marre la statistique.

On est une génération qui a grandi avec internet, et la communication. Une génération qui sait se servir des médias, une génération, qui se souvient d’un monde sans, et d’un monde avec. On est donc des pragmatiques.
On ne peut plus être insouciants, notamment après le 11 janvier et le 13 Novembre. Mais on peut faire en sorte de faire revenir les futures générations à ces moment-là, où la pire des peurs était de perdre sa cartouche pokemon bleue. Nous, on est clairement foutus, mais c’est justement parce qu’on est les DERNIERS qui ont eu le positif, qu’on ne doit pas stopper avant que d’autres ne retrouvent ça.
Il suffit juste d’ouvrir les yeux, d’ouvrir les bras, d’ouvrir l’esprit, et d’ouvrir le cœur.
Alors, on attend quoi ?
  On attends que la pluie tombe, ou qu’elle s’arrête de tomber ? on attend quoi ?
On attends que d’autres fasse le boulot à ntore place ?
On attend quoi ? On attend que les extrèmes prennent le pouvoir et nous mène à la ruine ?
On attends quoi ? On attend que toute perspectives devienne VRAIMENT impossible à atteindre à envisager ?
Je voudrais juste retrouver l’espoir, juste un peu.

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